FOMU – Fotomuseum


“33 DAYS OF .TIFF”, Antwerp, BE
Group show
Curators : Ingrid Leonard, Rein Deslé, Joachim Naudts
2020



individual works


{ en }
In the series Centauresse, Laure Cottin Stefanelli shows us carefully staged figures that seduce the viewer, but in a way that also causes unease. The title refers to the half human, half horse mythological character, representing the co-existance of two opposite natures that need each other to survive. Through her lens, she connects disparate elements such as a red silk lining, a toad, and a young teenager. She uses subtle reoccurring motifs and colours that challenge photography’s claim to objectivity. The slick, shiny surfaces, crude textures and alluring poses of animate and inanimate subjects create a visual rebus, a constellation that enables her work to be experienced not only through the eyes, but with all senses. We are drawn closer, lured by the tactility of the images, until suddenly we find ourselves caught in – a power play – perhaps erotic? – in which the characters, the camera and the viewer exercise one after another the sharpness for their gaze.

{ fr }
Dans la série Centauresse, Laure Cottin Stefanelli nous présente des personnages soigneusement mis en scène qui séduisent le spectateur, non sans provoquer un certain malaise. Le titre fait référence au personnage mythologique mi-humain mi-cheval, incarnant la coexistence de deux natures opposées qui ont besoin l’une de l’autre pour survivre. À travers son objectif, elle relie des éléments disparates, tels qu’une doublure en soie rouge, un crapaud et une jeune adolescente. Elle utilise des motifs subtils et des couleurs récurrentes qui questionnent la prétention d’objectivité du médium photographique. Les surfaces lisses et brillantes, les textures crues et les poses aguicheuses de sujets animés et inanimés créent un rébus visuel, une constellation qui nous fait expérimenter son travail pas uniquement avec le regard, mais avec tous nos sens. On se rapproche, attiré par la tactilité des images, jusqu’à se retrouver saisi par un jeu puissant – érotique ? –dans lequel les personnages, l’appareil photo et le spectateur exercent à tour de rôle l’acuité de leurs regards.